Travail de gérard Schleich
06.66.82.52.07
Place de la Mairie - Roussillon en Provence 84220
mail: gerard@contactoffice.net
Exposition permanente du 1er mars au 11 novembre 2008 à l'Atelier-Galerie du Lubéron, place de la Mairie à Roussillon (Vaucluse)
HORAIRES D'ETE: ouvert 7/7 de 10h à 13h et de 15h30 à 20h...
Le village de Roussillon en Provence compte aujourd’hui plus de 11 lieux d’exposition d’art. 8 galeries et artistes se sont associés pour valoriser un parcours de l’art dans le village.
C’est donc une cinquantaine d’artistes qui sont représentés à Roussillon dont la dominante artistique ne cesse de s’affirmer.Roussillon, village des ocres redevient le village de l’art et conforte son image dans la vallée du Lubéron.
'De la poudre qui vit' (Texte de Jean Lacouture)
On ne s’étonne pas de voir les grands sculpteurs s’établir et œuvrer à Carrare, où la matière impose en quelque sorte une forme de création.
Plus libre aura été la démarche de Gérard Schleich qui, de son Luxembourg natal, aurait bien pu choisir de s’établir, en faisant la matière même de son art, dans les glaises ou les craies dont tant d’autres ont fait la substance de leur génie, de Barbizon aux Flandres ou à la Toscane.
Il a préféré les ocres de Roussillon, pour notre joie d’indigènes ou de familier du pays d’entre Ventoux et Luberon qui semble un piège à peintres.
Mais alors que tant d’autres ont tenté de traduire ou de refléter notre univers rutilant, lui s’en est emparé, à la fois matière et esprit, pour l’ensorceler. Dès lors qu’il n’est d’art que combat avec la nature, il importe de la transcrire ou la dompter. Ou de faire de ce moyen, une fin…
Gérard Schleich, qu’il se confronte avec l’ocre en solitaire, ou qu’il le traite « à quatre mains » avec son ami Christophe Riqueau, sait ne pas se laisser asservir par cette matière dangereuse où se mêlent le sable et le sang, le rire et les larmes.
Que deviendra cet art loin de cette arène où il semble s’être exalté ?
Après tout, celui d’Antonio Tapiès, le seul maître auquel il consente à se référer, n’est pas ligoté au sol Catalan. Tout de même, on est curieux de voir ce que sera devenue cette féerie ocre, transplantée au cœur de l’océan Indien, ou sur la pointe de l’Himalaya à laquelle rêve notre maître des terres rouges.
En attendant que notre ocre le ride, entre ses mains, dans son regard, à la poudre d’or et à l’ivoire, soyons heureux que la terre qu’il fait chanter soit la nôtre.
Jean Lacouture journaliste, historien et écrivain
Texte de Djé - Gérard Schleich
Son inspiration trouve sa source dans la culture euro méditerranéenne et prend racine dans la tradition rupestre et l’art primitif pour offrir une harmonie de matières naturelles, de formes et de signes tantôt inspirés de l’orient, tantôt du continent africain, parfois totalement abstraits. Il défend à sa façon la mixité et la pluralité culturelle. Il mêle sans pudeur, ocres, terres, sables, tissus et objets du quotidien, mariant ainsi les textures et les couleurs. Il construit des reliefs et donne corps à la matière.
Le travail de Gérard Schleich porte essentiellement sur la valorisation des pigments naturels dans l’art abstrait, notamment par l’utilisation des ocres de la région de Roussillon, petit village provençal au cœur du Luberon. L’ocre, abandonné au début du 20ème siècle, fut la base de chef-d’œuvres rupestres qui remontent à la haute Egypte en passant par la Rome antique. Créateur du présent, Gérard rend hommage aux matériaux nobles et à ce riche passé culturel du pourtour méditerranéen.
L’artiste crée de l’art abstrait, brut, libéré de toute doctrine. Ce qui l’anime est un principe d’arrangements et d’improvisations qui découlent de rencontres de personnes, de lieux ou de matières naturelles inspirées par le melting-pot des cultures qui nous entoure.
Le peintre avec des pinceaux, ses doigts ou des objets qu’il s’est fabriqué, crée intentionnellement ou non des images réalistes ou insaisissables. C’un une invitation au voyage dans le temps, où chaleur et apaisement sont les qualificatifs les plus appropriés aux œuvres de l’artiste.
L’artiste par ses idées et son travail souhaite participer à la protection de l’environnement et la mixité culturelle.
The work of Gerard Schleich primarily concerns the valorization of the natural pigments in the abstract art, in particular by the use of ochres of the area of Roussillon, small village of Provence in the middle of Luberon. Ochre, abandoned at the beginning of the 20th century, was the base of chief-D' rupestral works which go up in high Egypt while passing by ancient Rome. Creator of the present, Gerard pays homage to noble materials and this cultural last rich person of the Mediterranean circumference. The artist creates abstract art, gross, released from any doctrines. What animates it is a principle of arrangements and improvisations which rise from meetings of people, of places or of natural matters inspired by the melting-pot of the cultures which surrounds us. The painter with brushes, his fingers or objects which it manufactured, creates intentionally or not realistic or imperceptible images. It an invitation with the voyage in time, when heat and appeasing are the qualifiers most appropriate to works of the artist. The artist by his ideas and his work wishes to take part in the environmental protection and cultural co-education.